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19 mai 2005

Oreiller, berceau de mes rêves!

C'est un petit texte de mon invention que j'aimerais publier dans ce blog.

Je te quitte ce matin avec beaucoup de regret tu sais. J'espère que notre pacte restera en vigueur jusqu'à ce que je te retrouve ce soir. Je ne voudrais pas que tu aies divulgué le contenu de mes rêves. Je n'ai trouvé que toi pour en être le témoin. Tu es le plus doux, le plus fidèle, le plus silencieux. Jamais tu ne me déranges pendant mon sommeil. Toujours tu berces mes nuits.
Je n'aime pas quand parfois tu décides de te déformer. Je suis alors obligée de me battre avec toi, de te prendre entre mes mains et de te tortiller. Tu résistes, je persévère. Jusqu'à ce que tu comprennes que j'ai besoin de ta docilité. Je sais que parfois tu restes coincé entre le tumulte de mes songes, mes nuits agitées sont fréquentes et viennent à bout de ta moelleuse patience. Mais fidèle, tu ne dis rien.
Ca rapport muet que nous entretenons m'a toujours intriguée. En général, mutisme signifie ennui. Non, avec toi, il est complicité. Sans mot dire, tu partages les moments les plus précieux de ma vie, et moi je m'abandonne au monde onirique, te dévoilant mes secrets les plus intimes, les plus refoulés parfois... sutout.
Lorsque je te quitte et que la lumière prend le relais pour te tenir compagnie, cette vicieuse nargue ta force de caractère. Elle pense que son halo est capable de tout découvrir, de tout dénoncer au grand jour. Ses tentacules de rayons filtrent et s'infiltrent. Mais je sais que tu es le plus fort. Tu ne lui dis rien. Ta pudibonderie vient compenser ma trop grande prolixité.
Tu es celui avec lequel je passe le plus clair de mon temps (de quoi rendre jaloux Morphée). Mais à chaque instant c'est le câlin, la tranquilité, le repos, "luxe, calme et volupté". Oui, en effet c'est comme un voyage entrepris ensemble. Tu es le bateau qui me protège des dangers de la mer, module le courant, adoucit la houle, prévient quelconque naupathie. Le matin quand nous jetons l'ancre, une dernière étreinte avant que je me lève trahit ma paresse, ma lassitude de te quitter. Bonjour et au revoir.

© NYTM

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Commentaires
T
Le truc c'est que ce n'est pas un poême. Je ne sais pas trop pourquoi on le confond avec un poême.
L
j'ai lu ton poème avec une certaine compassion,j'éceis moi aussi en poèsie.<br /> Je le trouve trop long,difficile pour le lecteur<br /> ce n'est qu'un avis personnel.<br /> Félicitations pour ton idée de monologue.. ca surprend un peu<br /> <br /> Lysianne
A
Je savais que tu écrivais en cachette mais faudra avouer que je n'imaginais pas qu'un tel talent animais ta plume. Je peux te dire que j'ai lu avec beaucoup de plaisir ton poème. A quand la publication de ton recueil?
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