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5 octobre 2006

domination masculine

En préambule de son ouvrage intitulé "La domination masculine", P. Bourdieu écrit ceci: "Je n'ai jamais cessé en effet de m'étonner devant ce que l'on pourrait appeler le paradoxe de la doxa: le fait que l'ordre du monde tel qu'il est, avec ses sens uniques et ses sens interdits, au sens propre ou au sens figuré, ses obligations et ses sanctions, soit grosso modo respecté, qu'il n' y ait pas davantage de transgressions ou de subversions, de délits et de "folies" (il suffit de penser à l'extraordinaire accord de milliers de dispositions - ou de volontés - que supposent cinq minutes de circulation automobile sur la place de la Bastille ou de la Concorde); ou, plus surprenant encore, que l'ordre établi, avec ses rapports de domination, ses droits et ses passe-droits, ses privilèges et ses injustices, se perpétue en définitive aussi facilement, mis à part quelques accidents historiques, et que les conditions d'existence les plus intolérables puissent si souvent apparaître comme acceptables et même naturelles."

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N.B: Ceci est une simple réflexion personnelle (article indépendant), et s'expose volontier à toute critique ou appréciation de la part des lecteurs.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Il est pénible mais honnête d’avouer que nous vivons dans une société guidée par des normes parfois plus idéalistes qu’effectives. En effet, que ce soit au niveau de l’éducation, des relations interpersonnelles, de la politique, de l’économie, ou même de la religion, les principes qui fondent nos institutions et systèmes misent sur le succès au prix d’une labeur ou d’espérances (trop) optimistes sans aucune véritable garantie.<br /> <br /> « C’est quoi tout ce charabia ? », se demanderait le commun des mortels après lecture de tout ce blabla sans queue ni tête …Juste une « parenthèse engagée » dans le cours de nos « si préoccupantes » activités qui nous coupent de la réalité et gaspillent le (très bref) laps de temps qui nous est accordé sur terre.<br /> <br /> Prenons le cas de l’éducation, par exemple : du primaire à l’université, on accumule une masse de notions dont une bonne part ne nous sera jamais plus utile que de savoir « How much sugar do the queen put in her tea for breakfast ».Il serait plus sage, d’orienter dès le départ chacun selon ses goûts et en accord avec les véritables besoins de la société, pour éviter de vains investissements en temps, ressources et efforts. Non pas qu’un ingénieur soit supposé cracher sur la littérature ou qu’un médecin tourne le dos à la philosophie radicalement, mais qu’une liberté de choix (et ou priorités, pondérations adéquates) soit accordée à chacun dans son cursus académique selon sa véritable vocation.  Le superflu nuit.<br /> <br /> Il en va de même pour les mœurs et normes sociales, dans le cadre des relations interpersonnelles notamment. Pourquoi se mettre des barrières insensées en terme de bien et de mal, de politesse ou respect abusif, alors qu’il subsiste en chacun de nous une bestialité qui ne demande qu’à se manifester en permanence (« Parle pour toi », vous me direz, et je vous l’accorde sur ce point ;)). Anyway, en général il n’y a pas de raison de définir le bien ou la justice par rapport à ce que l’autre subirait face à l’acte posé, mais plutôt par rapport à ce qu’il subit en temps et lieu. En d’autre termes, dans un cas de flirt entre amis de sexes opposés, par exemple, pourquoi ce figer sur l’avenir de la relation ou la perception de l’entourage (qui, je tiens à préciser, n’est aucunement concerné par la question) ? Il faut juste se laisser aller et exprimer au moment opportun nos pulsions authentiques !  Respect : oui ; hypocrisie, non.<br /> <br /> Attaquons nous à la politique maintenant. Je n’ai sans doute rien à vous apprendre à ce sujet, et déblatérer serait insulter votre riche culture (que je respecte et encourage en passant).Mais au moins veuillez reconnaître avec l’humble observateur que je suis que l’oppression nourrit la clandestinité. Il n’est donc guère question de drainer une masse électorale avec des vœux pieux pour ensuite l’assujettir par égoïsme ou pire encore pour civilisation.<br /> <br /> Devancé par Karl Marx (et sans objection majeure par rapport à ses propos …) qui assimilait la religion à l’opium du peuple, il me vient à l’idée d’identifier l’économie à l’ « XTC »ou l’héroïne du capitalisme moderne. La société occidentale y mise pratiquement tout, sans s’en remémorer l’essence : on travaille pour vivre, et non l’inverse.<br /> <br /> Sur ce, PROFITEZ DE LA VIE jeunes et vaillants amis … le compte à rebours a commencé dès votre venue sur terre ; et pire, il prendra fin sans préavis !!!<br /> <br /> GURU
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