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25 octobre 2005

Comment?

Comment tirer parti du regard de l'Autre tout en n'étant pas aliéné par celui-ci? Car je l'ai exprimé dans une précédente entrée - que j'ai la flemme de retrouver -, nous sommes extraordinairement - même et souvent inconsciemment - conditionnés par la perception qu'à l'Autre de nous. Nous adaptons nos attitudes aux injonctions du Milieu dans lequel nous vivons - conventions sociales,... - En définitive, d'une manière ou d'une autre, l'Autre nous détermine. Très peu de personnes sont parvenues, ou parviennent à dépasser cette aliénation. Elles sont d'ailleurs souvent critiquées par la Société, qui les considèrent comme subversives, marginales. Pourtant elles sont simplement libres, totalement libres. En tout cas, libres dans le contexte que je décris, car les choses peuvent être plus compliquées.  Au passage, j'ai la plus grande admiration, je le confesse, pour ce type de personnes - Tupac, Bob Marley, Sartre, Einstein, Alexandre Grothendriek... - Ceci dit la question se pose de savoir si on peut atteindre le graal - la liberté totale - sans précisément, à un moment ou un autre de son parcours, le concours de cet Autre! Car si son regard est aliénant, il peut aussi être libérateur. L'on peut même affirmer que le regard de l'Autre est indispensable à toute désaliénation, ce qui, ne l'oublions pas, est le but ultime: d'abord il nous donne confiance ; grâce à cette gratification, dont nous faisons bon usage - ce qui n'est pas simple - nous réussissons à nous libérer. C'est à peu de choses près une constante chez ceux qui justement atteignent ledit graal: ils ont préalablement réussi. L'Autre les a donc reconnus, adoubés, adulés. Le succès, dans ce qu'il a de plus "trivial" - la reconnaissance du public -, serait-il le préalable à toute désaliénation?

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